Les voyages font sans conteste partie des plus belles sources d'inspiration des parfumeurs. Beaucoup sont ceux qui considèrent qu'ils forment la créativité et la jeunesse. Aussi, comme pour rendre hommage à cette envie d'ailleurs, Courrèges élabora, en 2015, un parfum nommé La Fille de l’Air.
En savoir plusIl y était question de bonheur, d'ici et d'ailleurs. Toutefois, il semblerait cette fois que La Fille de l’Air ait décidé de poser ses bagages en un lieu bien précis chargé d'exotisme. C'est ainsi que ce parfum revient sous la forme de La Fille de l’Air Monoï.
Courrèges nous fait voyager
Lorsque Courrèges créa La Fille de l’Air, en 2015, son ambition était de rendre hommage aux femmes d'aujourd'hui. En effet, la maison Courrèges a toujours accompagné ces dernières dans leur émancipation et dans leurs envies de mouvements. Ainsi, si Courrèges mit à l'honneur les ensembles pantalons et les matières premières confortables dans les années 60, l'enseigne tâche désormais de nous faire voyager. En outre, il faut bien reconnaître que les femmes d'aujourd'hui rêvent de plusieurs vies à la fois, voulant être dans plusieurs lieux du monde simultanément pour s'accomplir pleinement. Ainsi, pour créer le parfum La Fille de l’Air Monoï, l'enseigne fit appel à Fabrice Pellegrin. Créateur de renom, celui-ci avoue volontiers avoir été très tôt attiré par l'univers des odeurs. Selon lui, les parfums doivent véhiculer une émotion et faire voyager les sens. C'est donc précisément cela que l'on retrouve dans La Fille de l’Air Monoï. Ce parfum est comme gorgé de soleil et cela se remarque dès son démarrage. La Fille de l’Air Monoï débute par une saveur fraîche mais lumineuse de bergamote et de néroli. Cet ingrédient est un absolu obtenu par distillation des feuilles et de l'écorce de l'oranger bigaradier. D'ailleurs, il ouvre la voie à un cœur tout aussi rayonnant et chargé de fleur d'oranger. Enfin, La Fille de l’Air Monoï gagne peu à peu en exotisme et finit par s'achever par une association liquoreuse et sensuelle de vanille et de fleur de tiaré.
La Fille de l’Air Monoï, le retour d'un flacon iconique
L'appartenance de ce parfum à la grande famille Courrèges se remarque alors dès la vision de son flacon. En effet, celui-ci reprend la silhouette iconique des parfums Courrèges. Ce contenant vit le jour pour la toute première fois en 1971 avec la création de la fragrance Empreinte. Très futuriste pour son époque, il parvint sans problème à traverser les années sans jamais se démoder. Cet intemporel repose sur une base cylindrique et surmontée d'une énorme sphère en guise de cabochon. Cette fois, il se décline dans un nouveau coloris, adoptant une transparence à la fois rosée et orangée. Le tout en deviendrait presque semblable à un coucher de soleil face à l'océan. Le rendu de ce parfum est absolument poétique et exotique en tout point, que ce soit grâce à son visuel comme par sa senteur.