Composition Eau de parfum Divine Elixir Jean-Paul Gaultier

Jean-Paul Gaultier
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Composition : la fleur solaire salée de Gaultier Divine Elixir

Pour Gaultier Divine Elixir, le nez Quentin Bisch compose une pyramide volontairement épurée – trois notes majeures qui se succèdent comme les couleurs d’un crépuscule sur la Méditerranée. Chaque étage renforce la stature « Elixir » : plus dense, plus sensuel, plus vibrant que la Divine originelle. Le résultat se classe dans la famille Floral • Ambré, avec un accent marin et une sensualité gourmande qui rappelle le sel sur la peau et la chaleur d’une pâtisserie orientale.

Les notes en détail

1. Tête : l’éclat d’un accord salé minéral

Le parfum s’ouvre sur un souffle d’embruns – un accord salé inspiré par le spray marin qui perle sur la peau après un plongeon au large de Biarritz. Ce départ iodé, déjà présent dans Divine 2023, revient ici plus minéral : il évoque le cristal de sel qui croque sous la dent et réveille les papilles.Sans agrume ni épice, ce premier flash électrise la tubéreuse à venir et installe dès la première seconde la dualité « peau nue / armure dorée » chère à la maison.

2. Cœur : la tubéreuse cremosa en pleine lumière

Au centre, une tubéreuse lactée, charnelle, presque chantilly, s’élève comme la rondeur d’un corset Gaultier : généreux, exubérant, mais d’une élégance couture. Quentin Bisch travaille la fleur en surdosage et la rogne de ses facettes camphrées pour conserver sa crème opulente que vient fouetter la pointe de sel de l’ouverture.Le résultat : une fleur blanche à la luminosité dorée, moins narcotique qu’une tubéreuse traditionnelle, mais plus pulpeuse qu’un bouquet solaire classique. Elle épouse la peau comme un maillot lamé sous les projecteurs.

3. Fond : la fève tonka ambrée, baiser gourmand

Lorsque le soleil plonge derrière l’horizon, la composition révèle sa part d’ombre : une tonka bean torréfiée, suave, nappée d’une résine ambrée dorée qui rappelle la lumière du flacon.Des volutes légères de vanille épicée et de bois chauds se greffent à la tonka, prolongeant la tenue au-delà de huit heures sur peau et jusqu’au lendemain sur textile.Ce sillage dense mais jamais étouffant signe la dimension « Elixir » : une aura de divinité dorée qui ne s’efface qu’au petit matin.

Sourcing & parti pris formulation

Une naturalité raisonnée, un impact contrôlé

Tubéreuse : absolue d’Inde extraite par CO2 super-critique pour limiter l’usage de solvants.
Accord salé : mélange de salicylates et de calone micro-dosé pour traduire le « grain de sel sur la peau » sans virer ozone.
Tonka : origine Venezuela, label « Biochem Sustainable », torréfaction basse température pour révéler coumarine et accents praline.La formule atteint 84 % d’ingrédients d’origine naturelle et se passe de colorants, le jus ambré étant obtenu par infusion lente de la tonka.

Évolution sur la peau : un triptyque chronologique

Phase 0-2 h : embrun & crème

Le sel pétille, la tubéreuse se gonfle d’air ; l’impression de peau chauffée sortant de l’eau est immédiate.

Phase 2-6 h : fleur dorée

La tubéreuse devient plus onctueuse, mi-lait mi-miel, tandis que le sel s’estompe dans un souffle ozoné presque transparent.

Phase 6 h+ : baiser tonka

La fève tonka s’empare du jeu, délivrant une caresse praline-vanille que l’on ravive d’un simple mouvement de cheveux.

Conseils de layering & moments d’usage

Golden hour : deux sprays sur clavicule + voile cheveux créent un halo solaire pour un apéro rooftop.
Night out : superposez un lait corps vanille pour intensifier la tonka et gagner deux heures de tenue.
Brise marine : associez un hydrolat de fleur d’oranger pour accentuer le contraste fleur/sable.