Souvenez-vous : en 2019, Jean-Paul Gaultier nous présentait Le Beau, un flanker de l’indémodable Le Mâle, né quant à lui en 1995. Une fois encore, en 2022, l’histoire se répète. Cette fois, Jean-Paul Gaultier n’opte pas pour la légèreté d’une eau de toilette. Il privilégie l’intensité sexy d’un parfum. Présenté dans un nouveau flacon dégradé de vert et de noir, Le Beau Le Parfum est considéré comme l’une des variations olfactives les plus intenses de toute cette collection. Décryptage de sa recette.
Les notes de tête très contrastées du Beau Le Parfum de Jean-Paul Gaultier
Le Beau Le Parfum de Jean-Paul Gaultier est un parfum très riche, que l’on doit au talentueux parfumeur Quentin Bisch. Ici, ce dernier a tâché de nous révéler le portrait d’un homme séducteur, usant de multiples atouts pour faire chavirer notre cœur. Or, c’est précisément toute cette diversité que l’on retrouve dans ce parfum, en termes de senteurs. Le Beau Le Parfum affiche un démarrage très nuancé. D’un côté, il mise sur la fraîcheur acidulée et fruitée de l’ananas. De l’autre, il nous signale aussi que l’homme qui porte ce parfum est un être raffiné. En effet, Le Beau Le Parfum de Jean-Paul Gaultier contient de l’iris, l’une des matières premières les plus nobles et les plus chères de toute la palette du parfumeur. Son souffle poudré est associé à une fraîcheur plus boisée de cyprès. Cet ingrédient renforce la virilité de ce jus. Enfin, une touche de gingembre est ajoutée à l’ensemble. Ici, le caractère indomptable de l’homme se révèle dans son souffle poivré, tandis que cet ingrédient nous suggère le caractère aphrodisiaque de cette essence.
Le Beau Le Parfum de Jean-Paul Gaultier, un cœur exotique et boisé
L’homme qui porte Le Beau Le Parfum n’a pas froid aux yeux et n’a pas peur de révéler sa personnalité (ni son corps dénudé) aux yeux de tous... Ainsi, il est fier de sa masculinité et de ses attributs de virilité. Ce charisme naturel se dévoile dans un accord boisé, ténébreux et persistant. À cela s’ajoute néanmoins de la noix de coco. Cette matière première exotique contribue à faire voyager nos sens. Qui plus est, rappelons-le, il s’agissait aussi de l’ingrédient star du précédent Le Beau de Jean-Paul Gaultier, de 2019. Il s’agit donc ici aussi de préserver une certaine cohérence créative.
La sensualité sauvage et animale du Beau Le Parfum de Jean-Paul Gaultier
Enfin, petit à petit, la force d’attraction de ce parfum s’intensifie. Peu à peu, dans son sillage, il devient extrêmement addictif. Pour cela, il mise sur l’aspect enveloppant de l’ambre. L’ambre gris, quant à lui, renforce son souffle animal. En effet, pour rappel, il s’agit d’une matière première directement rejetée par le cachalot dans l’océan. Au gré des courants, cette dernière préserve son côté suave, tout en s’enrichissant d’une senteur saline, marine et solaire. Enfin, cette recette s’achève par l’odeur plus enveloppante, grillée et lactée d’un duo de bois de santal et de fève de tonka.