La Belle et Le Beau en leur jardin publicitaire imaginaire !
Lorsque Jean-Paul Gaultier créa son tout premier parfum au tout début des années 80, il le voulut à son image entre amour du rétro et des notes poudrées et modernités féminines ultra sensuelles, et c’est ainsi que naquit Classique en 1993. Puis Le Mâle a su aussi distiller ce mariage audacieux d’époques en un univers parfumé masculin encore jamais vu. En publicité, le couple de parfums va faire des étincelles et chaque nouvelle campagne sera un évènement. Forcément, lorsque Le Beau et La Belle, enfants parfumés de Classique et du Mâle, naissent sur les écrans, leur univers nous propose encore une fois mille et une surprises.
La Belle et Le Beau s’offre la virginité en leur campagne de publicité !
Les portes de La Factory de Jean-Paul Gaultier s’ouvrent une nouvelle fois sur la jolie demoiselle de Classique qui sera notre guide tout au long de cette nouvelle campagne pour Le Beau et La Belle. Nous pénétrons donc l’atelier de fabrication imaginaire des parfums Jean Paul Gaultier en admirant les marins Le Mâle suer corps et eaux sur leurs barques afin d’aider les demoiselles Classiques à avancer sur les rouages. Pourtant, si les marins semblent voués à leur ouvrage, les demoiselles charmeuses et glamour ne leur facilitent pas la tâche ! Puis c’est la demoiselle Classique et le marin Le Mâle qui reprennent tous deux le contrôle des opérations en actionnant l’énorme levier qui lancera les chaînes de flacons, avant que les portes du royaume de Jean-Paul Gaultier nous fassent découvrir un nouvel univers.
Et voilà que nous tombons nez à nez avec la jolie demoiselle classique devenue La Belle. La demoiselle très peu vêtue, si ce n’est de fleurs qui viennent couvrir le minimum nécessaire, est alanguie sur un tapis de fleurs et de feuilles aux couleurs chatoyantes.
Puis nous quittons cette jolie « Ève » pour découvrir Le Mâle lui aussi transformé pour cette occasion en « Adam » ou plutôt en Le Beau. Juste couvert d’une feuille de vigne, Le Beau est allongé au beau milieu de la nature et de beaux coussins de velours rouge venant s’assortir à merveille avec ce décor bucolique.
Ces deux tableaux laissent enfin place aux deux nouveaux flacons de parfums Le Beau et la Belle qui apparaissent sur nos écrans comme les objets d’une peinture de maître.
L’univers bucolique et décalé de la publicité pour Le Beau et La Belle
Cette campagne de 2019 pour La Belle et Le Beau n’est bien sûr pas sans nous rappeler par ses premières images à celle qui fut tournée en 2016 nommée La Factory où nous avons vu pu faire connaissance avec la jolie demoiselle Classique et son marin Le Mâle. De ce fait, nous pouvons imaginer sans difficulté que cette publicité pour Le Beau et La Belle a été tournée par le même collectif barcelonais de publicitaires, le collectif Dvein.
De plus, nous retrouvons en cette campagne la fameuse bande-son de toutes les publicités Classique-Le Mâle, ce morceau de la Casta Diva de l’opéra de Bellini en son nouveau remix que nous découvrions en 2016 déjà.
Il semble donc clair qu’il s’agissait de rapprocher le nouveau couple Le Beau et La Belle des flacons originels Le Mâle-Classique, cependant leur référence décalée à la légende du Jardin d’Eden apporte sa touche de surprise à cette jolie campagne.
Chris Bunn et Daphne Groeneveld ambassadeurs pour Le Beau et La Belle
Jean-Paul Gaultier est un découvreur de talents tant il aime mettre en avant dans ses défilés comme dans ses publicités des personnalités fortes et des physiques atypiques. Pour son couple Le Mâle-Classique de 2016 dans La Factory, le styliste avait misé sur Chris Bunn, un jeune mannequin âgé d’une vingtaine d’années et une top-modèle néerlandaise âgée de seulement 21 ans, Daphné Groeneveld.
Nous avons donc le plaisir de retrouver ces deux personnages en 2019 avec Le Beau et La Belle devenus désormais célèbres et un peu plus âgés désormais, sans rien n’avoir perdu de leurs charmes respectifs, bien au contraire !
Les compositions parfumées exotiques et sensuelles du Beau et de La Belle
Composés tous deux par Sonia Constant et Quentin Bish, La Belle et Le Beau se veulent être des déclinaisons du Mâle et de Classique, nous l’avons bien compris. Cependant, les deux parfumeurs ont conservé certains traits de leurs aînés tout en jouant à nous faire perdre nos repères olfactifs pour en créer d’autres.
Ainsi Le Beau conserve son architecture tout en contrastes chauds-froids mais ajoute une pointe d’exotisme en son cœur de noix de coco et La Belle nous fait découvrir les délices d’un cœur boisé pour mieux nous ensorceler d’une vanille intense, finalement assez éloignée de Classique.
De Classique à La Belle, du Mâle à Le Beau, l’évolution des campagnes Jean-Paul Gaultier
Depuis la toute première apparition de Classique sur nos écrans en 1993, les campagnes publicitaires Jean Paul Gaultier sont des événements surtout depuis que la belle en corset a été rejointe par son Mâle en des histoires rocambolesques à souhait.
Il est vrai que la rencontre entre le célèbre réalisateur de cinéma Jean-Baptiste Mondino et le styliste a fait des étincelles et des campagnes publicitaires qui ont marqué l’histoire, pourtant avec The Factory la maison ouvrait en 2016 un nouveau chapitre publicitaire en faisant appel à d’autres réalisateurs.
La Belle et Le Beau, un clin d’œil fantasque et humoristique très Jean-Paul Gaultier
Force est de constater une nouvelle fois avec Le Beau et La Belle que l’esprit décalé de l’enfant terrible de la mode demeure malgré la fin de sa si belle histoire avec Mondino. L’homme a toujours su marier un goût pour la provocation sensuelle à l’humour, le moins que l’on puisse dire c’est que La Belle comme Le Beau affichent une telle effronterie en leur nudité qu’il est impossible d’y échapper !