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Dihydromyrcénol en parfumerie

IFF
Dihydromyrcénol en parfumerie
Type
  • Artificielle
Origine
  • Artificielle
Si la parfumerie est un art ancestral qui se contentait autrefois de distiller l'odeur des plantes, les méthodes de fabrication de parfums ont aujourd'hui grandement évolué. Ainsi, la chimie occupe une place dominante dans le secteur et nombreuses sont les molécules à être intégrées dans les parfums actuels. À ce titre, le Dihydromyrcénol est un produit de synthèse très communément utilisé.

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Les parfums avec la matière Dihydromyrcénol

Que se cache-t-il sous le nom barbare et du Dihydromyrcénol ?

Le Dihydromyrcénol a été développé par la société International Flavors & Fragrances, autrement appelée IFF. Il est apparu pour la toute première fois dans le parfum emblématique Azzaro pour Homme de 1975 et occupait alors 2 % de sa composition. Le Dihydromyrcénol possède une odeur immédiatement reconnaissable et souvent présente dans la parfumerie masculine. Elle est à la fois propre, fraîche, difficilement descriptible et pourtant très identitaire. Cette molécule est incontournable dans la famille boisée fougère des parfums pour hommes. Elle apporte immédiatement une sensation de propreté, à la fois florale et fruitée. Sa facette olfactive est proche de la limette tout en reposant sur un fond ambré. Elle laisse derrière elle une impression de linge propre et une odeur similaire à celle de la poudre de lessive. Il suffirait presque de fermer un instant les yeux pour imaginer un homme fraîchement sorti de la douche et vêtu d'une chemise blanche, impeccablement repassée et encore déboutonnée.

L'odeur quelque peu racoleuses du Dihydromyrcénol

Beaucoup d'hommes avouent que le Dihydromyrcénol a sur eux un véritable effet euphorisant. Encore faut-il savoir parfaitement le doser… En effet, s'il est trop concentré, le Dihydromyrcénol peut avoir un côté trop proche de celui de la savonnette. Il devient alors trop apprêté. Autrement dit, le Dihydromyrcénol demande une parfaite maîtrise de l'art de la parfumerie. Sur le plan olfactif, le Dihydromyrcénol se rapproche quelque peu de la calone, une autre molécule de synthèse mais ayant des connotations plus iodées. Autrement dit, le Dihydromyrcénol laisse derrière lui une sensation plus propre et moins « eau de mer » que la calone. En revanche, certains déplorent son effet métallique, laissant presque plus une sensation de goût que d'odorat. Si le Dihydromyrcénol n'est pas dosé parcimonie, il peut vite devenir semblable à la même sensation que celle que l'on ressent lorsque l'on suce son doigt coupé jusqu'au sang… Pas très ragoûtant en effet ! Tout est alors question d'assemblage. Pour se révéler sous son meilleur jour, le Dihydromyrcénol se doit de passer entre les mains expertes d'un parfumeur et d'être sublimé par son environnement. Néanmoins, les nombreuses fragrances contenant cet ingrédient nous ont prouvé que cela était largement possible.

Parmi les jus les plus emblématiques contenant du Dihydromyrcénol, nombreux d’entre vous sont ceux qui ont déjà succombé à l'odeur de Ck One de Calvin Klein ainsi qu'à celle du jus Cool Water de Davidoff.